Adobe Photoshop
CS
Avant de commencer, je précise à
nouveau que cette partie ne vous explique pas Photoshop CS, c'est à
dire comment fonctionne le logiciel, mais elle vous informe de l'utilisation
du stylet et des propriétés spécifiques du logiciel
d'Adobe destinées aux possesseurs de tablette graphique.
Photoshop est un logiciel de retouche photographique et propose beaucoup
d'outils destinés en premier lieu au stylet. L'utilisation de ce
dernier permet énormément de facilité et d'évidence
quant à la manipulation de ces outils car les fenêtres d'options
des brushes propose des paramètres uniquement destinés aux
fonctions du stylet comme la pression, l'inclinaison et la molette de
l'Aérographe digital pour les heureux propriétaires d'un
tel engin.
L'utilisation du stylet apporte de la précision, de la rapidité,
de la facilité, de la fluidité, du naturel et de surcroit
du plaisir. Associer dans la réalisation Photoshop et une tablette
graphique est de premier abord un exercice, puis cela devient une évidence
car le stylet offre du gain de temps et du gain dans la finition.
Aborder Photoshop sous l'angle de la tablette demande énormément
de travail de description, par conséquent je parle de chaque outil
sans m'étendre sur les mutltitudes variations qu'engendre son utilisation.
Comme pour la majorité des logiciesl, tous les outils sont utilisables
par le stylet et la gomme, les Express Keys, les Touch Strips fonctionnent
parfaitement.
La barre à Outils
et la barre des propriétés - retour
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La barre d'Outils est assez riche. Il faut cliquer sur un outil pour en
faire apparaîre d'autres. Pour décrire les groupes d'outils,
j'utilise mon vocabulaire, pas forcément celui officiel et des manuels.
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Tout ce qui est entouré en rouge utilise
la pression du stylet.
Les premiers menus sont le groupe d'outils, les deuxièmes
menus sont les options de la barre des propriétées
affectées à l'outil en question.
Par exemple, l'outil Sponge (la savonette) sert à saturer
ou dessaturer une couleur.
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La barre des propriétés affiche les propriétés
de chaque outil sélectionné dans la barre d'outils. On voit
l'îcone de l'outil et la forme du brush avec l'indication de la taille
à gauche. Au centre, vous avez des menus déroulants spécifiques
avec les modes, les pourcentages d'opacité et de flow. À droite,
nous avons en général des conditions d'utilisation. Pour les
utilisateur de souris, les pourcentages d'opacité sont très
importants car ils sont continuellement modulés afin d'avoir un travail
à peu près propre. Avec une tablette, plus de soucis à
paramètrer à 50% ou 75% l'outil car c'est votre pression qui
détermine l'opacité. Donc l'outil agit de 0% à 100%
dans un dégradé progressif pour un travail parfait et plus
facile.
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La barre des propriétés fonctionnent en général
pour tous les outils sur le même shéma.
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Le Pinceau
et les formes - retour
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Lorsque vous utilisez le pinceau ou la majorité
des autres outils de retouche, vous avez en votre possession une
bibliothèque de centaines et centaines de formes différentes.
Elles sont visibles et accessibles dans la barre des propriétés
à gauche ou bien dans l'onglet à droite.
La fenêtre de gauche propose des menus optionnels pour l'affichage,
l'enregistrement de nouveaux brushes et le chargement de d'autres
bibliothèques.
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Dans l'onglet de droite sur la barre des
propriétés, la fenêtre propose aussi l'affichage
de tous les brushes mais avec des propriétés plus
définies.
Ici, vous avez l'affichage du Brush Presets
En bas, vous avez une visualisation du brush sur un trait prolongé.
J'ai choisi volontaire un brush qui correspond à une figure
reconnaissable, celle d'une feuille. Par défaut, le brush
feuille est paramétré à une taille de 74
px et son espacement entre l'application de chaque figure est
assez proche, ce qui donne ce trait dentelé.
Le trait est de même épaisseur et opaque.
À gauche de la fenêtre, il y a beaucoup de propriétés
qui nous intéressent car c'est grâce à elle
que vous pouvez modifier ce trait et activer en conséquence
les fonctions du stylet: la pression et l'inclinaison.
Ces propriétés sont divisées en 2 catégories
en haut et bas. Il suffit de cocher la case pour les activer.
En bas, Noise, Wet Edges, Airbrush, Smoothing et Protect Texture,
il s'agit de paramètres définitifs et impératifs.
Ceux d'en haut sont étudiés ci dessous.
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INFORMATION:
Si vous sortez l'onglet des brushes de la barre des propriétés,
il devient une fenêtre mobile. Par contre, si vous la fermez, il faut
retourner dans la barre des menus et allez dans Window pour la refaire apparaître.
L'onglet a disparu de la barre des propriétés.
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Je viens de cliquer sur Brush Tip Shape.
Ne pas confondre avec ce qui est au dessus, c'est à dire
Brush Presets. On confond toujours les 2 lorsqu'on clique dans
cette zone de la fenêtre.
Sont entourées toutes les options qui peuvent être
commandées par la pression de votre stylet.
Vous avez encore les paramètres propres à la taille
de la forme, son apparence avec le diamètre, son angle
et son homothétie.
En bas, vous avez le slide qui correspond à l'espacement
qui est à 31%.
Vous pouvez cliquer sur chaque propriété pour accéder
directement à leur description.
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L'espacement à 100% permet d'avoir
un trait avec une figure répétée identiquement.
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Avant d'aborder les 5 propriétés,
il faut préciser que tous les brushes ont leurs propres
paramètres. Il sont constitués de slides placés
entre 0% à 100%.
Pour activer la pression ou l'inclinaison du stylet (je choisirai
toujours la pression comme stylet), il suffit de cliquer sur le
menu dérourant correspondant et de sélectionner
Pen Pressure ou Pen Tilt pour l'inclinaison. Stylus Wheel correspond
à la molette d'un aérographe digital.
Ainsi, la fonction du stylet est définitivement activée.
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Shape Dynamics.
On active la pression surtout sur le premier menu car il détermine
la taille de la forme.
Le reste, ce n'est pas tout à fait le réglage de
l'homothétie mais le résultat visuel est le même.
La traduction de Jitter est sautillement, instabilité.
Un trait droit devient un trait torturé lorsqu'on lui applique
des effets Jitter. Cela crée des torsions et offre une
impression d'alétoire lorsqu'on ne le contrôle pas.
Le contrôle de la taille est la propriété
première; la taille du brush déterminée dans
la barre des propriétés est celle maximum que votre
pression peut exercer.
Le visuel en bas permet de voir l'évolution du brush.
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Scaterring.
Il s'agit de l'éparpillement. En activant ça, plus
vous appuyez, plus vous éclatez la forme. Le slide Count
permet d'augmenter le nombre de figures dans le même espace.
Si dans le visuel, les figures sont réduites vers les extrémités,
c'est que Shape Dynamics est activée. Dans le cas contraire,
on aurait eu une masse de feuilles épars un peu partout.
En cochant Both Axes, on étire l'éparpillement dans
le sens de la hauteur.
Truc amusant, si vous prenez un Brush simple comme un point, en
activant le Scaterring, vous créez une nuée de points.
Vous voyez alors comment Photoshop gère chaque brush en
lui conférant une forme originelle très précise
et basique et grâce à l'activation de propriétés,
ce brush devient sensiblement différent.
À tester en soirée, lorsque vous n'avez rien à
faire ou rien à regarder à la télé,
le lundi par exemple.
Le scaterring est super utile pour inonder une surface de motifs
identiques et variés.
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Texture.
Le procédé est simple. On choisit une texture et
on la combine avec notre figure. Votre pression détermine
le degré de relief de la texture. On peut ainsi facilement
créer des contrastes légers et forts dans un même
trait en variant votre pression. Assez technique dans la réalisation
mais très sympa quand la texture est associée à
un brush reconnaissable comme notre figure de feuille.
Dans le visuel, on peut l'effet assez cool.Pour pouvoir activer
la pression pour le relief tout en bas, il faut cocher la case
Texture Each Tip.
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Color Dynamics.
Pour découvrir cette propriété, je vous conseille
de tout mettre à 0%. Après faîtes des tests
en bougeant les slides. Le lundi par exemple.
Même si cela ne se voit pas sur le visuel du brush en bas,
(il n'est pas en couleurs mais toujours en noir), votre pression
activée permet de jouer avec les 2 couleurs de la barre
d'outils. Plus vous appuyez, plus c'est la couleur d'avant-plan
qui apparaît.
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Others Dynamics.
Other Dynamics, Other le destructeur, Other le Gozerien!
Derrière cette dernière propriété
se cache surtout le réglage de l'opacité et du flow.
J'ai écrit au début l'opacité et le flow
devait être à 100% dans la barre des propriétés,
tout simplement parcequ'en activant la pression ici, cette dernière
détermine le pourcentage.
Vous constatez dans le visuel l'effet réalisé.
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INFORMATION:
Bien sûr, vous pouvez paramétrer votre brush pour que toutes
les propriétés soient gérées par votre stylet
et votre pression. Mais vous pouvez aussi juste sélectionner une
propriété du brush afin que votre pression exerce une variation
contrôlée de l'effet dans un but précis. Si, si, c'est
clair ce que j'écris.
Ci-dessous, l'inventaire des variations lorsqu'on active la pression, le
petit jeu est de trouver quelles sont les propriétés qui sont
activées avec notre brush de feuille. Vous prenez une feuille. Et
top chrono! Vous avez une minute, montre en moins!
Après tous vos réglages persos, vous pouvez enregistrer votre
brush soit dans la bibliothèque de formes, soit dans vos outils préférés,
tout à droite de la barre des propriétés. Là,
vous avez directement accès aux outils que vous utilisez régulièrement,
que vous avez créés, qui vous sont d'une utilité immédiate.
Vous enregistrez également, à l'inverse d'un enregistrement
dans la bibliothèque de formes, les informations sur la couleur.
Si votre brush a été créé avec du vert en couleur
d'arrière-plan et rouge en avant-plan, vous retrouvez les deux couleurs
dans la barre d'outils.
Pensez les brushes
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Comprendre comment paramétrer les brushes est une chose, maintenant
il faut saisir la pertinance des règlages. Mais avant d'entrer dans
le vif du sujet, voici quelques exemples de brushes dans les bibliothèques
qui montrent la diversité proposée et l'optimisation par l'activation
de la pression.
Vous pouvez également créer un brush d'après un dessin
ou une image déjà existante. C'est mega simple à faire.
Vous scannez une image ou vous la trouvez sur le web. Retravaillez selon
ce pour quoi vous en avez besoin. Après avoir réalisé
votre détourage et bien nettoyé votre figure (pas de points
épars à 2 mètres du centre et de votre figure principale),
copiez là et collez là sur un unique calque transparent. Faîte
une sélection et allez dans Edit de la barre des menus et dans le
menu contextuel, cliquez sur Define Brush Preset. Donnez un nom à
votre brus et il apparaît dans la bibliothèque générale
de la barre des propriétés à gauche et dans l'onglet
à droite.
Nous abordons maintenant la façon de penser les brushes et donc d'utiliser
la pression à bon escient en l'appliquant aux propriétés
de la forme. En prenant l'exemple simple de la forme touffe d'herbe que
tout le monde a utilisé, le réglage est primordiale pour bluffer
tout le monde avec un seul trait de stylet.
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Tout est bon à tester pour les paramètres.
C'est dingue le nombre de truc tout bête que vous découvrez
un lundi soir.
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Tous ces petites découvertes
sont très intéressantes car vous percevez non pas
le brush de Photoshop comme une forme unique et close qui tout
de suite est associée à une seul pratique, mais
qu'en fait, cette forme peut être disciplinée et
offrir d'autres interventions dans plusieurs domaines.
Car ce brush peut servir à
dessiner en apparence et en premier lieu, mais surtout à
retoucher avec un accent plus crédible que celui donné
par défaut dans Photoshop.
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Créer des objets avec
des figures répétitives devient facile et naturel.
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Autre fait intéressant:
le brush étant manipulable à souhait comme une pâte
à modeler, il est aisé de choisir des outils d'un
autre logiciel d'infographie et de les recréer dans Photoshop
pour faire des retouches invisible lorsque vous utilisez le logiciel
d'Adobe pour finaliser votre travail.
Dans cette extrait d'illustration, les dessins des personnages
et les couleurs, entamés dans Painter, ont été
terminés dans Photoshop qui a servi à composer les
images en ajoutant les éléments de décor.
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Tips and Tricks
revisited - retour -
J'ai écrit au début de la rubrique "Tablette et Application"
que c en'était pas sur ce site que vous apprenez comment faire du
feu, de la glace, etc... Wacom&maPomme reste un petit site perso, donc
on va comme tout le monde :D) mais en revisitant la façon de réaliser
certains effets. Personnellement j'ai toujours halluciné à
la lecture de ces tutoriaux, car ils étaient d'une telle complexité
qu'au bout trois actions, j'avais déjà décroché.
Il était toujours question de créer du bruit, d'utiliser plein
de filtres avec des paramètrages très précis, de jouer
sur les mode des calques... hou là, là, petits Princes en
herbe; la vie n'est pas si compliquée avec Photoshop.
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Prenons
une photo déjà suréaliste en elle même
car elle représente Paris en plein beau temps. (Non, non,
le tutorial n'a pas démarré encore, je n'ai pas tranformé
Paris en ville du midi!).
Nous allons créer des nuages et rendre un vrai aspect à
Paris.
Donc nous avons une photo du Pont Neuf, de l'île de la Cité,
des quais et de de la Seine, sûrement début Septembre,
prise avec A70.
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Sur le web, je récupère
des brushes de nuages. Je suis désolé, je ne sais
plus qui les avait proposés en free download. La personne
n'a pas ajouté son nom dans la liste des brushes.
J'en profite donc pour remercier et citer le personnes qui font
des brushes en free dowloads donc merci Marguno car ses brushes
sont utlisés un peu partout et je les ai repiqués
pas mal pour les goodies entre autres. Il est toujours à
la recherche du femme. Donc...
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Le procédé est
simple. Vous créez un calque transparent. Vous utilisez
votre stylet en actionnant la pression sur Other Dynamics. Si
vous trouvez vos nuages trop voyants, vous baissez l'opacité
du calque.
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Après avoir redonné à Paris sa vraie image, on va créer
un orage. Je n'ai pas effacé les gens sur les quais. Il s'agit d'un
exercice, pas d'un travail. Si cela avait été le cas, j'aurai
pris une photo sans aucune personne. C'est vrai. Pourquoi faire compliqué
quand on peut faire simple.
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J'ai volontairement rendu
le fond flou du résultat final pour voir le travail du
stylet de des brushes.
J'ai créé un brush de pluie que j'ai appliqué
en gris moyen avec un petit effet jitter pour pas que la pluie
aille dans le même sens sur un calque Overlay (Incrustation).
J'ai crée des calques transparents pour mes nuages et mes
éclairs dont j'ai modulé l'opacité pour les
rendre plus crédibles.
J'ai créé une éclaboussure pour le spectacle
de la pluie frappant le sol et l'eau. Un réglage de Scattering
et Shape Dynamics me permet de créer immédiatement
une sensation de perspective.
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Le résultat final est très
sympa, un peu surréaliste car c'est mon style (on peut
rien y faire). Mais surtout cela a été très
facile et très rapide à faire. J'ai déssaturé
légèrement l'image et je lui ai donné une
teinte verte gris pour retrouver une certaine atmosphère.
Je n'ai pas fait les réflections sur les quais des personnes
dans les flaques d'eau. Parce que je n'ai pas que ça à
faire, il y a plein de choses qui nous attendent.
Ils ont nuls, ces parisiens à se ballader le week end sous
la pluie.
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On a fait la pluie. On fait la neige sur le même principe.
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Pareil. Je crée un brush de neige (là, il est sur
fond noir pour bien le voir, car de la neige sur fond blanc, ça
se voit pas. Et oui...)
J'ai blanchi l'image de fond.
Ha là là, ça fait bien tempête d de
neige. J'ai fait 1 seul trait avec plusieurs passages de mon stylet
sur la tablette pour la neige. Cela se voit, plus j'appuie, plus
ma neige est grosse, opaque et espacée, moins j'appuie
plus elle est petite, serrée et peu visible. Regardez l'image,
c'est très perceptible et cela donne vraiment l'impression
d'une perspective atmosphérique..
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J'ai flouté manuellement
avec l'outil Goutte d'eau certaines zones de l'image.
J'ai rajouté aussi de l'Aérographe blanc en bas
pour donner à cette image que j'ai intitulée sobrement
"Holy Paris on Ice".
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INFORMATIONS:
Pour les plasticiens et Photographes peu connaisseurs de Photoshop, le
gris moyen correspond au gris souris. Photoshop possède des réglages
de TSL, Teinte, Saturation et Luminosité.
Pour les amateurs non étudiante en art, la saturation d'une couleur
correspond à son dégré de pureté. Une couleur
sombre ou une couleur claire peuvent avoir une forte saturation. Une des
couleurs les plus connues et le plus saturés est le rouge vermillon.
Cela atteint du 94%. Une teinte dans laquelle on ajouté du blanc
ou du noir est dessaturée. Question à poser en société
un soir, le lundi par exemple: quelles sont les 2 couleurs qui sont dessaturés
et pourtant qui sont considérés comme une teinte à
part entière en possédant leur propre nom? (d'habitude on
ajoute toujours un nom à la couleur primaire comme bleu indigo,
jaune cadmium, vert jade, etc...)... C'est le mauve et le rose, c'est
à du violet et du rouge qu'on a dessaturés avec du blanc.
Poser la la question pour impressionner. Cela marche tout le temps. Qu'est
ce que j'ai pu emballer en boîte avec ça... Je vais la donner
à Marguno.
Pour les créateurs de brush, lorsque vous créez un brush
à partir d'une image, faîte cela à forte échelle,
1000 px. Car si votre brush est de petite taille, sur une image à
72 DPI, il sera lisible mais sur du 300 dpi, il sera tout petit. Vous
serez obligés de grossir la taille du brush et celui-ci sera flou.
Cela reste du bitmap.
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